Save the date : «Nous la mangerons, c'est la moindre des choses» au Kinograph

À propos

Ouvrez votre agenda et réservez votre soirée cinéma ! La Première du film d'Elsa Maury «NOUS LA MANGERONS, C'EST LA MOINDRE DES CHOSES» se tiendra le jeudi 17 septembre à 19h au Kinograph.

Le film sera également projeté le 1er octobre en soirée à Liège, aux Grignoux Sauvenière avec le festival Coupe Circuit et le 17 novembre au PointCuture Ulb Ixelles.

Synopsis
Nathalie, bergère dans le Piémont Cévenol, apprend à tuer ses bêtes.
Le film suit les gestes d’une éleveuse qui aime et qui mange ses moutons avec attention. Elle est prise sans relâche dans une interrogation à propos des manières de bien mourir pour ces êtres qui nous font vivre.
Quel goût à la tendresse ?

« Le film permet (enfin!) de sortir d'un dualisme absurde entre "c'est mal de tuer qui ou quoi que ce soit", ce que tout vivant ne cesse de toute manière de faire, et cynisme productiviste et consumériste. La question du rapport entre les individus et le troupeau est très justement mobilisée, comme celle des gestes, des mots pour (essayer de) dire avec fragilité mais engagement. » Jean-Michel Frodon, critique de cinéma

«Dans ce petit joyau de 67 minutes, l'artiste et chercheuse (au FNRS) s'invite pendant plus de trois ans dans le quotidien de Nathalie Savalois, éleveuse en devenir. Au milieu de la nature brute d'un massif des Cévennes, Nathalie a passé un pacte avec ses bêtes. Celui de leur offrir la plus belle vie possible. Celui de donner un sens à leur mort. Un pacte reposant sur une relation fragile entre l'éleveuse et ses moutons que la caméra empathique d'Elsa Maury observe sans poser de questions.» Sophie Soukias, BRUZZ

«La portée politique du film se tient là, dans ce rapport éthique aux bêtes. Pas besoin de parler de l’industrie agro-alimentaire, des abattoirs modernes, du bien être animal... À travers les gestes de Nathalie, tout, pour une fois, nous est donner à voir : l’amour, le soin, comme le sang et la mort. Rien ne se cache derrière les grilles des usines. La caméra d’Elsa Maury filme tout, frontale, dans la même position que la bergère et met tout sur le même plan.» Anne Feuillère, Cinergie.be

Photos