Centre Vidéo de Bruxelles Mon enfant, ma soeur, songe à la douleur
Khadia Diallo est une Sénégalaise émigrée en Belgique. Dans son pays, elle a subi l’infibulation, la plus grave des mutilations sexuelles. En Belgique, elle prend conscience que ces mutilations n’ont rien à voir avec l’Islam. Elles sont une atteinte à l’intégrité physique de la femme, à sa dignité, à son droit au bonheur et au plaisir. Elle a fondé le GAMS (Groupement pour l’Abolition des Mutilations Sexuelles Féminines). Le film donne la parole à Khadia et à d’autres femmes et filles mutilées.
Photos
Équipe
Scénario et réalisation :
Violaine de Villers
Assistanat de réalisation :
Déborah Bénarrosch
Scripte :
Sylviane Ollieuz
Image :
Jacques Borzykowski
Archives africaines :
Violaine de Villers
Son :
Jean-Claude Wolff
Montage :
Dominique Vos
Musique :
« Soundiata », « Tourama », « Impro »
Mixage :
Loïc Collignon
Productrice déléguée :
Marianne Osteaux
Coproduction :
Centre Vidéo de Bruxelles asbl
RTBF, Producteurs associés : Isabelle Christiaens, Patrick de Lamalle, Délégué à la production : Roch Bosquée
Avec l'aide du Centre du Cinéma et de l'Audiovisuel de la Communauté française de Belgique et des télédistributeurs wallons, de la Commission Communautaire française, de la Loterie Nationale et le soutien de la DGCD - Direction Générale de la Coopération au Développement - Belgique
Festivals et prix
2007
- Human Rights Films Festival de Gaborone - Botswana
- Mostra Internacional de Films de Dones - Barcelone (ES)
- Festival 'Images citoyennes' - Liège (BE)
2006
- A nous de voir - Science et Cinéma - Oullin (FR)
- Barcelona International Women Film Festival - Barcelone (ES)
- Festival International des Droits de l'Homme - Paris (FR)
- Festival International de films de femmes de Créteil - Paris (FR)
- Festival Internationale de Films Résistances - Foix (FR)
- Quinzaine africaine - Bruxelles (BE)
2013
- Cinéma iranien en exil - Paris (FR)
Presse
- 'Ce film documentaire est né d'une rencontre entre deux femmes : Violaine de Villers, réalisatrice belge, et Khadia Diallo, Sénégalaise fondatrice du Gams en Belgique (Groupement pour l'Abolition des Mutilations Sexuelles féminines). Elles ont le désir commun de voir abolir l'excision et l'infibulation. La première a pris sa caméra, la seconde a ouvert les portes de son coeur. En résulte un film touchant, intime et respectueux.'
Valentine Van Gestel, Elle Belgique, mai 2005.
- 'J'ai rencontré des femmes excisées lors d'un séjour en Côte d'Ivoire en 1998. J'ai pris conscience de leur douleur mais aussi de leur volonté de briser le silence et les tabous afin que cessent ces actes barbares. (...) A Bruxelles, mon envie s'est confirmée par la rencontre de Khadia Diallo, une émigrée sénégalaise qui porte en elle une humanité extraordinaire. (...) Khadia est à l'origine de la création de la branche belge du GAMS. (...) Le film s'appuie sur le travail de prévention du GAMS. Il montre ce que sont physiquement une excision et une infibulation, avant de laisser la parole aux témoignages.'
Extraits interview Violaine de Villers par René Sépul - La Libre Essentielle, n°71, avril 2005.
- 'Lors d'un séjour en Afrique, la réalisatrice a donné la parole à des femmes et des filles ayant subi l'excision ou l'infibulation. (...) Le documentaire analyse et dénonce la pratique néfaste des mitilations génitales qui abîment à jamais le corps et la vie de millions d'Africaines.'
Axelle, Vie Féminine, avril 2005.
- 'Dans ce magnifique documentaire, plusieurs femmes évoquent une tradition où l'on parle de fidélité au mari, d'honneur de la femme, de purification, de respect... Mais elles évoquent aussi et surtout leur souffrance.'
Sabine Schrader, Le Ligueur, n°19, 11 mai 2005.