«NOUS LA MANGERONS, C'EST LA MOINDRE DES CHOSES» en sélection officielle à Visions du Réel !

À propos

En avril, on reste prudent, c’est bien connu, et c’est encore plus vrai en cette période de confinement. Confinés, réduits, coincés, nos corps tendus/tordus vers le dehors, le soleil, les oiseaux qui appellent. Heureusement, elles sont libres, les pensées.* L’art et le cinéma, par delà les confins, viennent nous conforter.
 
La VOD, au delà du sigle, a révolutionné l’accès aux œuvres audiovisuelles, et permettent aux festivals et autres distributeurs de repenser leurs supports et publics en profondeur.

C’est ainsi que le prestigieux festival suisse Visions du réel réinvente sa forme : non seulement sa 51e édition sera entièrement en ligne, compétitions, marché et masterclasses compris, mais l’accès aux films sera gratuit, et sans frontière !

Le premier film d’Elsa Maury «Nous la mangerons, c'est la moindre des choses» a été sélectionné en compétition internationale courts et moyens-métrage du festival, qui se tiendra donc du 17 avril au 2 mai prochains.

Bien élever, bien tuer, bien manger ? Est-ce possible ? A quel prix ?
Quel goût à la tendresse ?
Ces questions sont au cœur des problématiques actuelles et nourrissent le travail de la jeune réalisatrice, qui, pour son premier film, ose traverser les frontières rassurantes qui voudraient séparer l’attachement de l’abattage, et nous met face à l’inéluctable, inconfortable dilemme : peut-on aimer, tuer et manger l’animal que l’on élève ?
 
« Les produits de la ferme ont la cote car "les gens évitent les grandes surfaces" », lit-on un peu partout aujourd’hui, mais peut-être n’est-ce pas l’unique raison ?
 

Bande annonce ici.

* ”Die Gedanke sind frei”, célèbre chanson allemande sur la liberté de penser

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