Le mal-logement

À propos

Par qui faut-il commencer ? Par les Bruxellois qui ont un logement mais si petit pour le nombre d'habitants que l'extérieur en devient un espace, une pièce vitale ? Par ceux qui redoutent chaque mois de recevoir leur facture de gaz/électricité et n'osent pas imaginer le montant des mois de mars et avril... Ou par ceux qui n'ont pas de logement, dorment dans la rue ou en centres d'hébergement et se retrouvent en ce moment à errer dans les rues de Bruxelles ? Et que dire de tous ces logements et espaces de bureaux vides ?

Le confinement rend chacune de ces situations plus limpide que jamais.

Cette semaine, le Centre Vidéo de Bruxelles a donc envie de mettre l'accent sur la question du mal-logement, et plus particulièrement sur les attentes et les rêves de ceux, et nous en sommes, qui le considèrent comme un droit, un bien de première nécessité.

Le premier film date de 2002, le second de 2015. Tous deux parlent de réalités bruxelloises.

C'est une modeste pierre à l'édifice que d'offrir ces films. Mais n'ont-ils pas leur utilité ? Ils montrent qu'à plusieurs, on est plus forts ; mais surtout ils garantissent que tant que des artistes et des citoyens rêveront le monde et que d'autres les filmeront, il ne pourra y avoir de silence total.

Louise Labib, responsable production associative

La Housing Action Day sera vécue virtuellement le samedi 28 mars prochain. N'hésitez pas à consulter la page http://www.housing-action-day.be/fr

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