Bientôt le volet 2 : pour une réappropriation collective du travail ?

À propos

Et si la démocratie ne s’arrêtait plus aux portes de l’entreprise ?
Et si les travailleur·euses n’étaient plus cantonné·es à un rôle d’exécutant·es mais participaient désormais aux décisions qui les concernent ?
Comment permettre plus de solidarité et d’autonomie face aux contraintes du modèle capitaliste ?
Si la question du pouvoir des travailleurs.ses dans l’entreprise n’est pas neuve et a été débattue dans le contexte social et syndical des années 60 et 70, les multiples crises auxquelles nous faisons face aujourd’hui, les évolutions économiques, politiques et sociales que nous vivons, rebattent les cartes de notre rapport au travail et de ses finalités.

Dans ce temps post-covid, le rapport entre vie professionnelle, vie privée et aspirations personnelles se pose à chacun.e avec plus d’acuité. La plus grande mobilité des parcours professionnels, la méfiance vis-à-vis des grandes entreprises, la prise en compte des enjeux écologiques, mais aussi l’attention portée aux discriminations liées à l'origine ou au genre, témoignent de ce mouvement de fond.

Penser le travail qui vient, c’est désormais légitimement se reposer la question du sens qu’il a pour chacun·e d’entre nous. C’est être attentif aux valeurs qui l’accompagnent, à ce que l'on attend de lui. C’est repenser ses possibles mais aussi notre pouvoir d’agir sur lui.

Après avoir abordé la numérisation du travail et son atomisation dans le premier volet de nosfuturs.net, cette nouvelle édition de nosfuturs.net en prend résolument et joyeusement le contre-pied !

Iels sont nettoyeur·euses, coursier·es à vélo, journalistes, boulangèr.es, brasseur·euses ou coiffeur·euses et décident, pour eux mêmes, de l’organisation et des finalités de leur travail.

En revisitant l’aventure autogestionnaire du Balai Libéré dans le Louvain-la-Neuve des années 70, en allant à la rencontre de coopératives actuelles, ce sont les formes collectives de travail qui sont ici à l’honneur. Découvrez, au fil de ces productions documentaires, de quoi ré-enchanter le travail et faire de son expérience de travailleur·euse le lieu privilégié de sa démocratisation.

 

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