Les cuisses lisses de la Miss peuvent-elles être poilues ? Peut-on filmer sans objectifier ?

Dans le cadre de son 50e anniversaire, le Centre Vidéo de Bruxelles (CVB) organise une série d’événements autour des œuvres documentaires et des grandes thématiques qui traversent son catalogue.

Le jeudi 18 septembre à 19h, le CVB et Cinéfiltres vous invitent à Cinematek pour une projection croisée de We Had Fun Yesterday de Marion Guillard (2024, 35’) et Les heures creuses de Judith Longuet-Marx (2023, 26’).
La soirée débutera à 17:30 par un afterwork-performance autour des POILS (lieu à confirmer), et se poursuivra par un débat en présence des deux réalisatrices autour du female gaze.

📍 Réservation demandée ici.

🔎 Selon Iris Brey, le female gaze n’est pas l’inverse du male gaze, il peut être produit quel que soit le genre du réalisateur ou de la réalisatrice. Il ne s’agit pas d’objectifier les hommes comme on objectifie les femmes, mais bien de tout réinventer : la manière de filmer, de raconter des histoires, de les évaluer en terme critique… et d’enseigner le cinéma ! 
Selon la romancière Ursula K. Le Guin, le feminist gaze est un regard déplacé : un regard qui déplace et qui recompose les perspectives.