Revue de presse "Sans frapper"

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Depuis sa première diffusion mondiale au festival Visions du réel à Nyon, où il a obtenu le Prix du Jury, jusqu'à sa sortie nationale le 18 septembre 2019, "Sans frapper" d'Alexe Poukine fait l'objet de nombreux articles, critiques et interviews, couvrant la télévision, la radio, la presse écrite et online, parmi lesquels le mensuel Axelle, Bruzz, Cineuropa, Cinevox, Elle, La Libre Belgique, Le Soir, Moustique, ou encore la RTBF.
Le film continue sa tournée mondiale et est acclamé dans le monde entier pour son procédé formel original et audacieux, et son engagement pour l'élimination contre la violence faite aux femmes, d'actualité en cette rentrée 2019. Voici juste un petit échantillon des critiques :
 
« C’est une des forces du film. Quand l’histoire d’Ada (…) se mêle à leur propre histoire pour dire l’un des enseignements du féminisme (et de l’empathie) : ton histoire est mon histoire. »
« Terwijl de camera van de Brusselse regisseur binnendringt in de intimiteit van de actrices en acteurs die in de huid van Ada komen de spoken van ieder weer naar de oppervlakt. Een docufictie die het woord over seksueel misbruik bevrijdt. »

BRUZZ

« Enfin pouvoir parler du sujet dans toute sa malheureuse banalité, enfin le sortir d’une aisée analyse de statistiques qui, pour toute effrayante qu’elle soit, déshumanise les victimes et les auteurs. »

C’EST ARRIVÉ PRÈS DE BRUXELLES

“When the harrowing viewing experience is over, the audience realizes that rape is still a chronically unexplored issue. (…) our patriarchal civilization's psychological ecosystem of social conventions and taboos prevents us from asking the right questions. This is why we need more films like That which does not kill.”
 
« Complexe et sans tabou, Sans frapper démêle une pelote de traumatismes pour tricoter une couverture de réconfort. Il crée l’espace nécessaire à l’émergence de la parole contre le viol. »

CINEFEMME

«Avec son bouleversant documentaire Sans frapper, Alexe Poukine s’attache à déconstruire les représentations que l’on se fait du viol et des violeurs, et transforme l’histoire d’un viol singulier en l’histoire d’une expérience collective des violences sexuelles induites par une société patriarcale qui tarde à s’interroger sur ce mal systémique. »

CINEVOX

« Ce film-documentaire à la frontière entre réalité et fiction est un outil de compréhension pour les victimes, mais surtout de sensibilisation pour toute la société : il n’y a pas de "bonne victime", parce qu’il n’existe pas de "bon viol". »
 
« Un des points forts de Sans frapper est qu’il inclut des récits de l’autre côté » (…) personne n’a envie de se dire violeur, c’est un mot trop fort, associé à un inconnu dans une ruelle. La réalité est beaucoup plus banale. »

L’AVENIR

« Un film fort, dur et complexe (...) »

L’AVENIR CHARLEROI

« L’image classique que l’on se fait du viol se déconstruit petit à petit pour construire une représentation beaucoup plus complexe, beaucoup plus banale et intime... »

LA LIBRE BELGIQUE

« Le film d’Alexe Poukine se révèle salvateur pour parler de la banalité que revêt parfois le viol dans notre société. »

LE SOIR

« Sans frapper est donc un film qui interroge notre jugement - souvent quand il frappe les femmes et leur sexualité -, mais sensibilise aussi aux phénomènes neuropsychiques qui entourent le viol. »
 
« Le procédé osé de ce documentaire invite chacun à réfléchir à son rapport à la sexualité et au consentement. »
 
« Sans frapper est un documentaire qui, par la subtile mise en scène de son récit, interroge chacun sur la définition d’un viol où le consentement n’est plus l’ultime frontière. »
 
«How often has the experience of sex been for us like the opening of a door by a stranger without a knock of announcement first?»
 
«It is by finding this common ground that the film challenges the idea of sexual trauma as it is socially defined – an ill-intended abuser, eventually a stranger, inflicting hurt by force. By relating, one can no longer instinctively say "this never happened to me". Ada’s story opens a common human space, revealing how abuse can actually lie in the familiar, in common people’s instincts, in not asking, not saying or not having the power to say no, or simply in not recognizing what is happening as unwanted or traumatic, until sometime after the damage is done.»
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